Suite à notre 1er article, portant sur le thème de l’art urbain, les réseaux sociaux sont clairement une vitrine plus qu’utile pour partager et communiquer.
Les auteurs et les jeunes plumes littéraires de demain s’y sont mis aussi. Tour d’horizon.
Un article publié sur Slate daté du 3 janvier 2019, nous apprend que non seulement les réseaux sociaux sont une formidable vitrine pour eux, et leurs confèrent un espace d’écriture numérique qui laisse libres court à leur talent.
Les réseaux sociaux donnent encore la part belle à l’écrit, que ce soit pour des images ou vidéos, les écrits sont toujours présents pour les accompagner même si le nombre de caractères sont parfois limités. Ecrire, quoi de plus standard pour un écrivain, mais les espaces sociaux ont leur propre codes et usages que les jeunes générations les ont vite compris et acquis. A côté des écrits, ouvrages et livres, ces posts sont tout aussi importants car ils permettent de garder un lien régulier, voire d’organiser des rendez-vous, débats avec ses communautés.
Cela favorise une certaine intemporalité afin de laisser une trace, et comme dit le proverbe: « les paroles partent mais, les écrits restent ».
Le site et blog « ActuaLitté », spécialiste de l’univers des livres, nous informe, qu’en réalité les réseaux sociaux sont un axe privilégié permettant la promotion de leurs ouvrages à la vitesse du cheval au galop.
Non seulement les réseaux sociaux permettent aux auteurs de se créer des communautés avant la présentations de leur projet d’écriture aux maisons d’éditions.
Celles-ci, de leur côté, tente de développer leurs présences sur ces espaces numériques afin d’être visible et générer engagement des communautés de lecteurs mais aussi à être dans l’air du temps et d’améliorer leurs référencements.
Les espaces sociaux sont aussi un potentiel terrain de rencontre entre un auteur indépendant et une maison d’édition. Il est plus facile, gratuit, sans pré-requis ni recommandation, de « taguer » le compte sur son smartphone que d’écrire un courrier de présentation et de l’envoyer par voie postale.
Il est aussi intéressant de constater que les maisons d’éditions sont attentives aux auteurs qui ont déjà commencé à construire leur visibilité numérique.
Outre la taille des communautés, la capacité d’animations et de diffusions de posts variés sont des critères importants, largement maitrisés par les jeunes profils de la génération Y ou Z.
Historiquement, les maisons d’éditions proposaient l’accompagnement aux auteurs avec un service communication et mission d’attaché de presse. Ces missions se sont hybridées et le numérique est devenu un axe fort de la promotion éditoriale.
Les jeunes auteurs l’ont bien compris et sont très actifs sur tous les outils numériques.
Comme exemple, le livre « Toujours plus » sortie récemment par la youtubeuse Léna Situations, a été porté par sa très large communauté : 3,1 Millions de fans sur Instagram notamment. A titre de comparaison sa maison d’éditions « Robert Lafond » ne bénéficie que de 49 400 d’abonnés.
Focus sur quelques uns d’entres eux
Comme pour le précédent article, nous avons fait un petit tour d’horizons, sur les jeunes et moins jeunes talents excellant dans la catégorie auteurs et plumes.
Nous vous présentons Lisa Neverre qui a publié au mois d’avril dernier, son livre s’intitulant « les Mendiants de l’amour » aux éditions Spinelle,
il y a aussi Lydia Mirdjanian qui a publié son livre « La lune pourquoi on a décroché ? », a retrouvé sur la plateforme Amazon,
Vincent Lahouze quant à lui s’est fait connaitre pour ses engagements politiques et féministes, depuis la publication d’un post visant à dénoncer le harcèlement de rue publié en 2015, sa communauté à partir de cette date n’a cessé de progresser, son premier roman « Rubiele(s) et moi » ne sort que trois ans plus tard car à l’époque les éditeurs croulaient encore sous les manuscrits, 60.000 personnes le suivent c’est vous dire le succès et l’engouement qu’il engendre.
Une jeune auteure de BD à elle privilégiée Instagram pour valoriser ses illustrations, il s’agit de Fanny Vella, elle a fait le choix du financement participatif pour s’auto-éditer, elle a d’ailleurs choisit la plateforme Ulule avec à la clef un véritable engouement et succès : en trois heures seulement, l’objectif de vente était atteint et à même été largement dépassé assurant pour l’occasion la sortie de son livre en Janvier 2020.
Prospective
Dans les années à venir nous craignons que désormais les maisons d’éditions, comme nous les connaissons aujourd’hui, deviennent de simple voie d’accès en vue de distribuer et vendre les ouvrages.
En réalité, elles sont en train de vivre l’émergence des diverses plateforme numériques, il y a urgence à ce qu’elles se réinventent pour garantir la pérennité de leurs métiers. Confirmant le fait que cette quatrième révolution industrielle n’épargnera aucun secteur professionnel.
Nous vous donnons rendez-vous, pour le troisième et dernier article de ce dossier visant à confirmer l’utilité des réseaux sociaux comme moyen de communication et de vitrine des jeunes talents de demain. Ce troisième article portera sur le thème des jeunes musiciens et chanteurs qui se sont fait connaitre via ces outils. D’ici là bonne lecture à tous.
Clémence de Lambert
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