Par Michel Rouger, Président Institut Présaje
Le débat sur la formation professionnelle, l’apprentissage, fait rage dans les tribunes politiques avec son modèle scolaire construit sur la transmission de maîtres à élèves. Il sent trop le passé, pour pouvoir aider ceux qui ont besoin de formations et de performances pour répondre aux exigences de la société.
C’est pourquoi ce débat sociétal mérite l’apport original de l’Institut PRESAJE aux questions posées, celles des conséquences de l’évolution de la vie en société qui affectent la vie personnelle de chaque individu, ses compétences et son employabilité. Elles dépassent l’organisation de la société qui appartient au champ politique.
Le désir de se former, la volonté d’améliorer ses compétences, la nécessité de mieux se connaitre, de mieux vivre ou faire vivre la société dans laquelle chacun cherche sa meilleure place, la plus utile, conduisent tout citoyen, toute citoyenne à apprendre, pas seulement pour accomplir son devoir quand il est au service du public, mais aussi quand il est au service de son entourage privé.
C’est le sujet traité par chacune des contributions éditoriales de cette lettre. Encore que chaque propos expose une situation propre à son auteur. L’obsolescence du savoir antérieur entrainé par les innovations, la complexité des process, l’hyper spécialisation qui enferme, voire sclérose le super diplômé des grandes institutions et des systèmes étatiques, communautaires, ou globalisés, aussi bien que l’inadaptation des systèmes collectifs d’apprentissage et de formations. Chacun de nos auteurs a su l’exprimer.
A toutes celles et tous ceux, souvent désemparés face à leurs besoins quotidiens de formations, générales ou techniques, s’ajoutent toutes celles et tous ceux dont l’imagination fertile et les ambitions novatrices, les font participer à de nouveaux bataillons d’autodidactes d’action, avides de formation, modèle 2025.
Leurs réflexions naturelles spontanées ne peuvent qu’être traitées séparément. Chacun sait à quel point nos institutions Judiciaires et Hospitalières, en ce début de siècle, font souffrir ceux qui les servent. PRESAJE leur réserve la 1ère de ses 2 lettres de printemps.
La suivante laissera parler ceux qui occupent les terrains vierges à défricher. Expatriation, finance, management, services. Ces autodidactes de l’action pas seulement de l’étude, dont nous avions dessinés les personnages, dans un échange au Sénat, il y a plus de 20 ans, avec le modèle de l’autodidacte d’action, le Président René MONORY.
Quand je fais appel à l’expérience que j’ai vécue, il y a presque 75 ans, lorsque je me suis mis au travail manuel, en 1944, pour dix ans, après avoir abandonné l’école, et choisi, plus de force que de gré, la dureté de la condition des travailleurs de l’aussitôt après guerre. Ce fut à la fois le renouveau et la liberté.
Depuis 20 ans, La globalisation numérique fait revivre aux jeunes adultes, à leur tour, la ruée vers l’action libérée, même si elle aspire à un peu moins de contraintes. Ils nous raconteront, où, comment, avec qui ils se forment et acquièrent ce dont ils ont besoin.
L’institut PRESAJE s’est toujours fait un devoir d’aborder les sujets qu’il retient en les introduisant dans les débats public, où on ne les attend pas. Tel celui de l’APPRENANCE, concept récent (2005), qui se marie discrètement avec la PERFORMANCE. Laissons parler les soignants de la société, juges, médecins, pour apprécier cette évolution.
retrouvez ici l’ensemble de la lettre présaje n°33
Michel Rouger
Président fondateur
www.presaje.com
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